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If you see her, say hello
1 juin 2006

here we go

magritte__Il fait froid, il pleut, le ciel est gris. On supporterait des gants. On pourrait être n'importe quel jour. Je pense seulement à l'embarquement à Rennes le 22 juin à 06h35, l'arrivée à Paris à 08h40. Repartir avec Gladys, gare du Nord, à 10h25 et arriver à Bruxelles midi à 11h50 et que Lola nous attende. Puis attendre toutes les trois l'arrivée d'Edwige. Puis une semaine bien, bien, bien, telle que je l'imagine. Grrraaah, je meurs d'impatience, c'est beaucoup trop horrible. Il fera beau, ce sera le début de l'été. Le 15 août à 21h et quelques, Alex Kapranos se tremoussera devant moi. J'hésite à acheter ma place pour les eurockéennes, mais voilà voilà .. grah. Bon je vais aller me la prendre. Et fin octobre embarquement à Frankfört pour Tokyo. Tokyo, Kyoto, Osaka, Nara, Hiroshima. J'ai envie de prendre le train, de prendre l'avion. De vivre des décalages horaires fous. De plus savoir quelle heure il est, où je suis.

__Puis j'aime bien quand on s'allonge par terre, et qu'on apprend tous les pays de l'afrique. J'aime quand il me dit que dans tel pays il y a tel problème. Qu'il m'explique des choses, que je comprenne mieux. C'est fou, pendant cet exposé, il a parlé de la côte d'ivoire pendant trente minutes, comme ça. Il nous disait tellement de choses, en faisant certains gestes. Passer sa main dans sa nuque, sous ses cheveux. Mettre le coin de sa feuille bien superposé à celui de la table. Puis je meurs de ses sourires, de ses silences quand il me regarde, que je lui demande ce qu'il y a, et qu'il répond "tu es beaucoup trop belle". Me blottir contre lui, pour avoir bien chaud, qu'il me demande si j'ai froid, qu'il me souffle de l'air chaud dans le cou. L'embrasser et le serrer tres fort en enfonçant mes pulpes de doigt dans sa peau. Se faire des transferts d'énergie pour tenir le coup. Partir et revenir en courant. Rester dans le noir de cette entrée pendant trois quart d'heure, collés l'un à l'autre, rire, parler, se serrer fort les mains. Ne pas vouloir d'un bras handicapé quand je marche à côté de lui, rester tous les deux les mains dans les poches. Partir à dix-neuf heures. Ou plus tard. L'appeler le soir sous ma couette, et lui demander s'il comprend ce que je dis, à demain. Se dire qu'on vit dans une éternelle attente. Tout ça, tout ça. Lui glisser un je t'aime spontané et avalé vers le début. Puis continuer.

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